Le rôle d’une municipalité

dimanche 10 février 2008
par  Jean François Jacques

Une municipalité n’a aucun rôle obligatoire dans le domaine de la culture. Mais il est dans son rôle politique de créer et de faire fonctionner des équipements municipaux : bibliothèques, conservatoires, écoles d’art et de musique, maisons des jeunes, théâtres, musées …

Elle peut intervenir directement : c’est la régie directe. Des fonctionnaires professionnels gèrent alors les équipements, mais ils peuvent encadrer des bénévoles. La ville peut aussi soutenir des associations qui prennent en charge certaines fonctions, leurs capacités d’autofinancement étant alors soutenues par des subventions, assorties de conventions. Ces associations peuvent employer des agents contractuels et des bénévoles. Il est souhaitable que les conventions fixent des objectifs quantitatifs et qualitatifs, ainsi qu’une politique tarifaire.

Le rôle de la collectivité est aussi de créer des liens entre l’école et la vie culturelle, notamment dans le primaire : elle peut demander aux équipements en régie ou aux associations d’intervenir dans les écoles, ou de recevoir des classes, dans le cadre de partenariats organisés avec l’éducation nationale. Les bibliothèques par exemple, ou les conservatoires et les écoles de musique, tissent des liens culturels et pédagogiques avec les collèges et les lycées. La collectivité organise aussi les festivités culturelles, le plus souvent en aidant des associations qui en prennent l’initiative, ou en leur déléguant au contraire ce rôle. La collectivité doit dans tous les cas être garante de la qualité des prestations, des projets et des enseignements. Elle doit veiller au pluralisme de l’offre, tant sur le plan artistique et intellectuel que dans la diversité des publics touchés.

La ville peut être soutenue dans son action par l’état, certains domaines étant subventionnés ou même labélisés, avec un contrôle direct de la qualité des services rendus : c’est le cas des conservatoires, des bibliothèques municipales. La région intervient surtout dans le domaine du livre ; soutien aux écrivains et aux libraires, et dans les enseignements professionnels. Le département subventionne les enseignements artistiques suivant les niveaux de prestations, et les actions culturelles autour du livre. De plus en plus, les équipements culturels peuvent être intercommunaux : bibliothèques, conservatoires, écoles d’art et de musique, cinémas, théâtres …

Jean-François Jacques


Brèves

Romain Carayol dans le Parisien

jeudi 31 janvier 2008

A lire : article du parisien sur Romain Carayol et la liste Vaucresson Solidarité

Front uni face au maire DVD

O.D. - Le Parisien - 31/01/2008

FACE AU MAIRE sortant de Vaucresson, Virginie Michel-Paulsen (DVD), la gauche présentera un front uni aux élections municipales. Romain Carayol (PRG) mènera une liste, soutenu par le Parti socialiste et les Verts.

« Pierre Bordes (PS) sera sur ma liste, explique Romain Carayol, ainsi qu’une militante verte. Mais 50 % de la liste est composée d’habitants qui n’ont pas de carte politique. »

Dans cette ville de 8 400 habitants, l’une des plus riches des Hauts-de-Seine, l’environnement tient un grand rôle. C’est le cheval de bataille du candidat, qui a créé, en 2001, l’association Charme, pour la défense de la coulée verte des Hauts-de-Seine.

« A Vaucresson, on est dans un milieu hostile, s’amuse Romain Carayol. Mais il y a besoin de réveiller cette ville. M m e le maire se contente, depuis des années, de gérer les affaires courantes. Or, il y a des choses à faire. Sur le plan culturel par exemple, le cinéma a perdu 25 % d’entrées sur un an, le centre culturel a besoin d’une rénovation et il faut améliorer l’offre de la bibliothèque. »

La question du logement sera également au coeur de la campagne. « Nous sommes, après Neuilly, les plus mauvais en terme de logement social. Il n’y a que 2,5 % de HLM. On ne peut pas être l’une des villes les plus riches du département, on ne peut pas dire : le social c’est pour les autres. Notre objectif est d’arriver à 20 % de logements sociaux dans les quinze ans. » Pour cela, le candidat veut « densifier légèrement le centre-ville ».

Romain Carayol a un autre cheval de bataille : les machines à voter. « Les six bureaux de vote seront équipés de ces machines, explique-t-il. Nous avons demandé au maire d’y renoncer, car il y a des risques de fraude. »

Sur le Web : le parisien